Jean-Pierre Ghysels est né à Bruxelles (Uccle) le 20 septembre 1932.
Diplômé en 1953 de l’école d’art de Maredsous, le gouvernement français lui offre une bourse d’études qui lui permet de suivre à Paris les cours d’Ossip Zadkine à l’Académie de la Grande Chaumière et ceux de taille directe aux Beaux-Arts.
Aussitôt après, il obtient la commande de sa première sculpture monumentale, le Calvaire, qu’il place à l’entrée de l’hôtel communal de Rixensart en Belgique.
En 1955, son service militaire terminé, il installe son atelier au 100, rue Marconi, à Bruxelles, où il poursuit toujours son activité.
En 1957, Jean-Pierre Ghysels remporte le prix Godecharle de sculpture (une bourse de voyage) grâce à auquelle il achète une 2 CV et part pour l’Inde et le Népal – un périple qui dure deux ans. Au cours de ce voyage, il travaille au Liban où il peint des fresques pour la chapelle des Pères blancs de Rayak et illustre, à Beyrouth, le Liturgicon, premier missel de rite byzantin. Plus tard, à Delhi, il retrouve celle qui allait devenir sa femme et ils se marient à Kathmandou en décembre 1959. À cette occasion naît et grandit son intérêt pour l’art tribal, les bijoux ethniques en particulier, passion initiée par son épouse Colette et qu’il partage toujours avec elle. Leurs trois fils Marc, Eric et David ont également, par des voies diverses, donné une dimension esthétique à leur profession. Dès son retour en Belgique en 1960, il réalise des œuvres monumentales comme Espace et Bas-relief pour l’Institut Royal du Patrimoine Artistique (I.R.P.A.). Il obtient de nouveaux prix, dont le Grand Prix de la sculp- ture de plein air de Belgique, le premier prix Louis Schmidt (1961) et le premier prix Égide Rombaux, le prix Olivetti-Belgique et les prix Renault et Lucas Bols (La Haye, Pays-Bas). En 2006, il est élu membre de l’Académie royale de Belgique, classe des Beaux-Arts, en remplacement de Jacques Moeschal.
Sa première exposition personnelle a lieu en octobre 1966 à l’Office provincial du Brabant à Bruxelles, duquel il obtient un prix. Il y présente, entre autres, sa dernière sculpture figurative, Vague (p. 170) ainsi que la première abstraite, Forme repliée [...]
Jean-Pierre Ghysels was born in Brussels (Uccle) on 20 September 1932.
On his graduation from the Maredsous Art School in 1953, he went on a French government grant to Paris where he studied under Ossip Zadkine at the Académie de la Grande Chaumière and developed stone carving techniques at the Ecole des Beaux-Arts.
He then received his first commission for a monumental sculpture, Calvaire (Calvary), which he placed in front of the Hôtel Communal in Rixensart, Belgium.
In 1955, after completing his military service, he set up a studio at 100 rue Marconi in Brussels, where he still works today.
At the end of 1957, Jean-Pierre Ghysels won the Godecharle Sculpture prize—a travel grant—with which he bought a small car and set off on a journey to India and Nepal that lasted two years. On the way he worked in Lebanon, painting frescoes for the Chapel of the White Fathers in Rayak and illustrating the Liturgicon, the first missal of the Byzantine tradition, in Beirut. In Delhi, he met up with the woman who was to become his wife and they were married in Kathmandu in December 1959. There began his inter- est in tribal art, especially ethnic jewellery, a passion sparked by his wife Colette and still shared with her today. Their three sons Marc, Eric and David have all given an artistic dimension to their careers. Back in Belgium, in 1960, he produced monumental works such as Espace (Space) and Bas-Relief (Low Relief) for the Institut Royal du Patrimoine Artistique (I.R.P.A.). More prizes followed: Grand Prix for Open Air Sculpture in Belgium, the Erasmus Prize, First Prize Louis Schmidt, First Prize Égide Rombaux, the Olivetti Prize for Belgium, and the Renault and Lucas Bols Prizes in The Hague, Netherlands.
In 2006, he succeeded Jacques Moeschal as a member of the Fine Arts section of the Royal Academy of Belgium.
His first one-man show was held in October 1966 at the Brabant Provincial Office in Brussels, which had granted him a prize. The exhibition included his last figurative [...]